Biographie
Jean-Paul Agosti, Artiste peintre
Jean-Paul Agosti, né à Paris le 17 août 1948, fils aîné de Paul et Jeanne Facchetti, manifeste très tôt sa vocation de peintre et rentre à l’École des Beaux-Arts de Paris, près du Studio Facchetti, rue de Lille. Il est élève du peintre André Chastel, artiste de l’École de Paris, s’intéresse à la lithographie et dans le même temps est présent auprès de son père apportant sa collaboration à la galerie.
A l’époque, les amis d’Agosti ont pour nom Philippe Stark, Gérard Garouste,Fassianos. Il reste aussi très proche de son deuxième frère Yves, lui aussi jeune artiste, qui manifeste des dons certains pour la photographie et la musique. Mais cette complicité prendra malheureusement fin en 1970 quand Yves trouvera accidentellement la mort. C’est dans les années 1974 qu’Agosti entre véritablement en peinture, année où la galerie déménage rue des Saints-Pères.
Paul Facchetti fait appel à l’occasion du réagencement de ce nouveau lieu à l’architecte Carlo Scarpa, qui réalisera des travaux colossaux qui prendront deux ans avant de donner une galerie spacieuse tout en marbre et en aluminium.
A ce moment-là, ce qui intéresse Agosti c’est l’architecture du jardin avec les problèmes de limites dans l’espace que cela pose à sa démarche plastique. Agosti a toujours été fasciné par la nature, cela vient peut-être de sa petite enfance, lorsque toute la famille allait à la campagne visiter ses grands-parents à Bièvre et à Vitré en Bretagne, ville d’origine de sa mère, Jeanne Vétillard. Il fait en 1975 une exposition à la Galerie Raeber de Lucerne, en Suisse, intitulée Objets d’espace, avec un premier catalogue accompagné d’une préface de Richard Ducousset : « L’idée d’objet existe. elle est pure et parfaite.
L’objet, lui-même, existe et se développe dans l’espace. Sa représentation existe sur une toile ou un papier, troisième temps de l’objet. Entre ces trois états un décalage subtil s’insinue qui nous fait basculer de l’image à l’imaginaire et trompe l’intellect pour féconder l’esprit poétique »
Les débuts
Il a dessiné à ses débuts des choses très fragmentées, très organiques, à l’encre de Chine en noir et blanc, ce qui peut faire penser à un chaos originel très proliférant. Cela constitue ce qu’il appellera plus tard son « oeuvre au noir ». Mais en 1976, il part s’installer à Gif-sur-Yvette dans l’enceinte abandonnée d’une ancienne abbaye, où se trouve un très beau jardin qu’il commence très humblement à peindre. Il a appris la technique ardue de l’aquarelle après avoir réalisé beaucoup de gouaches : « L’aquarelle n’est pas, comme on l’a souvent cru, une technique accessoire liée à l’artiste pour de futiles motifs. Elle n’est plus, en tout cas pour moi, cet objet secondaire, cette vulgaire esquisse, reflet du bel ouvrage. L’aquarelle à mes yeux est devenue une grande aventure.
Une aventure de la pratique, car comme toute approche apparemment simple, elle se révèle très complexe si l’on veut contrôler ses effets. La meilleure comparaison est avec la musique, celle du jeu répété et redit jusqu’à la maîtrise parfaite ». Paul Facchetti décide de l’exposer en 1978, soit un an après l’exposition personnelle qu’Agosti réalise à la Martha Jackson Gallery de New York.
A l’époque seul l’art conceptuel est à l’honneur dans les galeries, et les aquarelles d’Agosti en sont bien éloignées. L’exposition Jardin de Gif trouva son public et la critique, en plusieurs articles, notamment d’Olivier Cena : « Par la simple et naturelle beauté du sujet, ainsi que par la transparence des couleurs, Agosti exprime toute la fraîcheur et la poésie d’un monde à jamais perdu ». Cette vision insolite du jardin laisse deviner au-delà de la simplicité des apparences la complexité d’un monde à appréhender.
Il y a pour qui sait le voir, en un même espace différents niveaux de réalité à découvrir. Ecriture de la haie, six carrés et le ciel ou encore Mouvements gris, deux états de l’écriture nous entrainent dans un parcours poétique où s’impose la présence d’un ici et d’un ailleurs. En 1980, Facchetti fait le choix de l’exposer à la FIAC dans une réelle volonté de retour aux sources de la peinture face à la confusion des genres de l’époque. La galerie Alexandre Iolas de New York remarque son travail et lui organise une exposition en 1984 sous le titre Genèse, Paysages, Fractales.
Fractales
Après l’exposition Jardin de Gif, Agosti affirme le besoin de revenir à un sujet de vraie nature et s’en suit Mares et Rochers. De longues promenades en forêt de Fontainebleau avec le peintre Robert Ladou, sont pour lui des moments privilégiés où il peut observer la nature au plus près, dans toute sa dimension organique : « Dans Mares et Rochers, j’ai en face de moi un objet naturel sans interprétation humaine, en prise directe avec ses propres lois physiques, son érosion, son destin dans la lutte pour la lumière. En découlent d’autres géométries loin du carré bidimentionnel des jardins ; une géométrie de plans dans l’espace, une géométrie fractale avec des implications d’échelles ».
Ce qui a été déterminant pour Agosti c’est la rencontre avec le mathématicien polonais Benoît Mandelbrot et la découverte de la pensée fractale. Mandelbrot est le premier à permettre de visualiser grâce à l’ordinateur les premières images fractales. Agosti le rencontre au détour d’une conférence donnée par Michel Serres au Palais de la Découverte, et par l’intermédiaire de son ami physicien et chimiste Alain Le Méhauté. Son approche scientifique le conforte dans sa vision personnelle et enrichit sa pensée au niveau de son travail sur la structure. Agosti prend conscience que les scientifiques formalisent avec leurs instruments ce que lui-même restitue intuitivement dans son oeuvre. Mais ce qui l’intéresse avant tout, c’est que dans l’esprit de la pensée fractale, il y a une rupture avec l’idée d’espace euclidien, de codification de l’image, qui rompt avec l’idée de série et fabrique une arborescence afin que la structure de l’oeuvre reflète le détail porteur de l’oeuvre.
Cette approche offre un modèle de la réalité à l’aide d’un outil beaucoup plus fin et précis que celui dont on disposait jusqu’alors. A la même époque, un autre artiste, Jean Letourneur, en arrive aux mêmes conclusions. Dès lors il n’y a pas d’art fractal, il y a une révolution fractale dans la pensée où scientifiques et artistes se rejoignent.
Microcosme
Agosti part désormais du même sujet sans pour autant tomber dans le piège des images sérielles. Il décrit un bord de rivière ou de mare, où la terre se mélange à l’eau, où le ciel et les arbres se mirent à leur tour. Ou encore dans ses Bains d’Apollon met en correspondance l’infini des miroirs, inspiré par l’esthétique et la symbolique de Versailles. Il décrit ainsi avec patience dans ses aquarelles l’intérieur d’une sphère, un microcosme où circulent les quatre éléments, du feu, de l’air, de l’eau, et de la terre. Agosti se veut avant tout un témoin faisant passer certaines connaissances de la tradition humaniste dans l’oeuvre. Ainsi peut-il créer un espace hyperbolique dans lequel une image polychrome s’engendre à une autre échelle. Il décompose la lumière à partir des couleur primaires, et ouvre un espace vitaliste sans cesse en développement, sans cesse changeant d’échelle, afin de mieux refléter une arborescence.. Il y a là l’idée baroque de la mise en abîme de l’image et de la mise en ordre d’un chaos originel.
« Qu’en est-il de l’au-delà des limites, sur le bord effrangé des haies vives ? Y a-t-il en suspens, espace appréhendable ? Je vous le demande quel est cet autre là ». Il y a chez Agosti la volonté d’ordonner le foisonnement de la nature autant que le désir d’en être dessaisi. « Le paradoxe survient alors que l’oeuvre se termine : cela n’est plus moi et cela est tellement moi, toutes ces inflexions, le choix des formes, la cohésion et les fractures, pressions et compressions de toutes sortes, vacarmes et silences ; cela ne m’appartient plus ou peut-être pas encore ».
Mais Agosti n’est pas que fractal et ne souhaite pas que son oeuvre soit identifiée à un concept, c’est du reste ce qui le poussera à se démarquer du groupe « fractaliste ». Il sera amené à s’en expliquer dans une lettre en 1997, déclinant l’offre d’une exposition de groupe au Purchase College de New York : « Pour une réflexion partielle sur la production des artistes concernés, je ferais le reproche principal suivant : à ma connaissance, aucun de ces artistes n’a modifié la structure de son oeuvre et le rapport local-global comme j’ai pu le faire. Aucun n’a rompu avec le « sérialisme ». Et ceci est grave pour de soi-disant fractalistes !
Ce fait est pour moi suffisant pour ne pas me reconnaître dans cette « imposture » ». Cette tentative de simplification va à l’encontre de sa démarche esthétique qui se veut pensée et toujours fidèle à la complexité de ses implications symboliques qu’il développe autour du labyrinthe, de l’arbre des Sephiroth par exemple. Mais chaque fragment n’existe que dans le lien qu’il entretient avec l’ensemble. Irréductible pourtant à l’unité, le fragment dans l’inachèvement fractal est promesse d’avenir et peut être restauration utopique.
Voyages
Au regard du temps, Agosti n’a de cesse aussi de revisiter les mythes et aime à travailler sur la mémoire des lieux. Ce fut l’objet d’une exposition itinérante en Allemagne, organisée par Marie-Louise Syring en 1985, avec l’aide de l’AFAA, ayant pour titre « Gechichte als widerstand », soit « l’histoire comme résistance ». Il expose par la suite chez Arlette Gimaray en 1988, Tables d’orients, où il présente à cette occasion de courts textes sur la démarche esthétique qui fonde ses orientations. Nature, fractionnement, foisonnement et reprise d’une image matricielle portée à une autre échelle ouvrent sur des réalisations de grande envergure comme cette fresque réalisée pour le collège André Malraux de Paron (1984) de 10 mètres de long sur 3 mètres de haut. Ou encore naît de son amitié avec Alain Le Méhauté le projet évolutif de l’Institut Supérieur des Matériaux du Mans, situant l’oeuvre d’Agosti dans toute sa plénitude architecturale et plastique. « Au-delà de leur langage respectif, tous deux avaient en perspective la beauté.
Pour le premier [Agosti], elle était chant des couleurs et harmonie des formes. Pour le second [Le Méhauté], elle avait un tour abstrait, celui de l’adéquation de l’outil mathématique à son objet, noirs milieux complexes et composites, dont les images microscopiques ressemblaient étrangement aux formes naturelles magnifiées par le premier ». Ainsi « Art et Sciences » sont-ils indissociablement liés. Pourtant Agosti tient à rappeler qu’il n’y a aucun rapport plastique ou esthétique entre les images de synthèse fractale et la peinture qu’il pratique, car les développements métaphoriques d’arborescences touchant à l’infini des possibles dans la représentation, tiennent en ce point de tension entre un détail et la totalité de l’espace.
Comme le rappelle Maïthé Valles-Bled, conservatrice alors du Musée des Beaux-Arts de Chartres : « il y a toujours trois phases dans l’approche de la nature par Agosti, qui développent un système évoluant, pour chacune d’elles, vers davantage de complexité. La première, l’aquarelle, propose une grille de représentation du paysage relativement simplifiée ; puis vient le dessin, qui poursuit le développement du système et dont est finalement extraite l’oeuvre peinte. Cette peinture, qu’elle soit plus ou moins abstraite, qu’elle soit isomorphie ou cosmologie, est toujours, de par sa genèse même, reliée à ce qui l’a précédée ».
De ses nombreux voyages, notamment au Japon, et des différents jardins qu’il rencontre alors, comme celui du Ryôan à Kyoto, Agosti continue à définir les limites de l’espace naturel de son imaginaire, qu’il tient toujours proche de l’idée du jardin à la française.
Cet amour des jardins, il le partage avec son ami le poète Salah Stétié qui y voit « des lieux d’osmose, d’anamorphose, de métamorphose(s) : jardins en qui, par la vertu miraculeuse du chant rendu intense, un visage parfait se forme un peu, par-delà le voile de la lumière, visage d’homme ou de dieu, Orphée peut-être… Visage dont le plus grand mérite sans doute est de demeurer invisible, tirant à lui par là-même tout le visible, et l’offrant »
Le travail d’Agosti répond à une succession de métamorphoses dans l’espace et dans le temps, par où de manière poétique en ses renaissance, l’héritage des anciens trouve à nouveau forme, ainsi que dans cette Suite d’Hermès présentée à la galerie Thessa Herold en 1996, ou dans le Jardin hiéroglyphique présenté au musée Saint Roch d’Issoudun en 1998.
Frédérique Villemur et Brigitte Pietrzak
Expositions
1975 – Lucerne (Suisse), Galerie Raeber, « Objets d’espace »
1976 – Paris, Galerie de Causans, « Ephemeris »
1977 – New York, Martha Jackson Gallery
1978 – Exposition de dessins pour l’inauguration des « Bains-Douches » restaurés par Philippe Starck.
1978 – Paris, Galerie Paul Facchetti, « Jardin de Gif »
1980 – Zurich,Galerie Paul Facchetti
– Chicago, Art Chicago, « Navy Pier »
– Paris, FIAC, Grand Palais, Galerie Paul Facchetti
1982 – Montpellier, Théâtre Municipal, décors pour Faust de Gounod, mise en scène de Jean-Paul Lucet
1984 – New York, Alexander lolas Gallery, « Genèse, Paysages, Fractals »
1985 – New York, Bruno Facchetti Gallery
1986 – Paris, Galerie Maximilien Guiol, « Mnémosine »
– Paris, Galerie Jacqueline Feldman, « Jardins tranquilles »
– Tübingen (Allemagne), Galerie Am Haagtor
1988 – Paris, Galerie Arlette Gimaray, « Tables d’Orient »
1991 – Paris, Galerie Johanna Vermeer, « Paradiso »
1993 – Paris, Galerie Arlette Gimaray, « Côté jardin »
1994 – Sens, Musées des Beaux-Arts de la Ville, « Suite d’Orphée »
1996 – Paris, Galerie Thessa Herold, « Suite d’Hermès »
– Schônaich (Allemagne), AIC, « Métamorphoses »
1998 – Issoudun, Musée de l’Hospice Saint-Roch, « Jardin hiéroglyphique »
2000 – Paris, Galerie Thessa Herold, « Labyrinthes »
– Madrid, ARCO, Galerie Thessa Herold, « Rétrospective »
2002 – Parly, Centre d’Art de la Métairie Bruyères, « Canopées »
2003 – Paris, Galerie Thessa Herold, « Métamorphose des Canopées »
– Madrid, ARCO, « Métamorphose des Canopées »
– Troyes, Maison du Parc de la forêt d’Orient, « Canopées »
2004 – Barcelone, Galerie Artur Ramon
2005 – Musée de Lodève, « Ennéades »
– Espace Jean de Joigny, « Locus neminis »
2007 – Galerie Pascal Lorain, Paris, « Les Elysées de l’Art »
2009 – Galerie Must, Gordes (Dept.84)
– Paris, Galerie Guillaume, « Entre terre et ciel »
2012 – Paris, Galerie Guillaume, « Epiphanies »
2012 – Château d’Auvers-sur-Oise , »Harmonies »
– Musée de Vitré (Dept.35), « Jardin, terre-ciel »
2014 – Paris, Galerie Guillaume « AÔR »
2015 – Paris, Galerie Guillaume
« Maquettes des vitraux de Saint Joseph de Reims et aquarelles récentes »
– Médiathèque de Joigny « Les vitraux d’Agosti »
2017 – Corée, Musée Ung-No-Lee (lien)
2018 – Paris, Galerie Guillaume
Parc, Mnémosyne
2020 – Paris, Galerie Guillaume
« Eudaemonia »
2022 – Paris, Galerie Guillaume
« Otium »
2024 – Paris, Galerie Guillaume
« Métanoïa »
1973 – Paris, Galerie Paul Facchetti
1974 – Zürich, Galerie Paul Facchetti
1975 – Milwaukee, USA, Art Center
1976 – Calice (Italie), Centro d’Arte
1977 – New York, Martha Jackson Gallery, exposition itinérante
1981 – Paris, Galerie Charmy·Lenvers, « Jardin autour de la maison »
1983 – Rennes, Maison de la Culture, « Parcours »
– Zurich, Galerie Paul Facchetti, « Espace poétique
»
1984 – Stockholm, Art Fair, Galerie Maximilien Guiol
– Rome, Studio d’Arte De Crescenzo, Burattoni & Fouque, Agosti
– Paris, FIAC Galerie Paul Facchetti
– Paris, Atelier Burattoni & Fouque, « Le Génie de la Bastille »
– Brême, Karlsruhe,Düsseldorf,Hanovre « Geschichte als Wiederstand » exposition itinérante organisée par l’AFAA
– Hambourg et Hanovre, « Artware », exposition Art-Science organisée par Siemens
1986 – Stockholm, Art Fair, Galerie Maximilien Guiol
1987 – Monaco, Lauréat du XXIe Prix international d’art contemporain
– New York, « Digital Vision », première exposition itinérante organisée par IBM, Syracuse, Everson Museum
– Paris, Musée des Monuments Français, « Images de jardins
»
1988 – Chartres, Musée des Beaux-Arts
1989 – Paris, Galerie Arlette Gimaray
– Paris, Galerie Gutharc-Balin, « Tableaux debout »
– Sens, Galerie Abélard
– Paris, Galerie Johanna Vermeer
1991 – Sens, Galerie Abélard
– Joigny, Atelier Cantoisel
1992 – Orléans, Galerie Madeleine Fraquet
– Joigny, Atelier Cantoisel, « Image de Joigny »
– Sens, Moulin du Roi
– Paris, Galerie Arlette Gimaray, « Les Piliers de la Sagesse
»
1993 – Paris, Galerie Arlette Gimaray, « Bleu Mazarine »
– Lyon, Université de Lyon, « La Fractalité dans l’art »
– Paris, Galerie Arlette Gimaray, « Equinoxe »
– Joigny, Atelier Cantoisel, « Lieux de la Gravure ».
1994 – Paris, Galerie Mabel Semmler, « Tohu-Bohu »
– Paris, Galerie La Pochade, « Eventails d’artistes », exposition itinérante
– Paris, FIAC, Galerie Thessa Herold, « Deux Hommes d’arbre » (avec Mario Prassinos)
– Munich, Galerie Karin Sachs, « Die Scbônbeit des Fraktale »
– Luxembourg, Galerie Lucien Schweitzer, « Deux Hommes d’arbre »
– Paris, SAGA, Editions Robert et Lydie Dutrou
1995 – Issoudun, Musée de l’Hospice Saint-Roch, « L’Arbre en majesté »
– Monaco, rétrospective des lauréats du Grand Prix de S.A.S. le Prince Rainier III
– Joigny, Atelier Cantoisel, Jean-Paul Agosti et Alexandre Hollan, « Etats d’arbres
»
1996 – Schônaich, Rathaus, « Farbe Bekennen »
– Paris, Galerie Patrick Varnier, « L »Ame des végétaux »
– Joigny, Atelier Cantoisel, « Côté histoire, je crée.. »
1997 – Paris, Palais de la Découverte, « Entre Art et Science, la Création »
1999 – Dixmont, Salon d’Automne
2000 – Joigny, Atelier Cantoisel, 20 ans d’activité,
« Support mémoire »
– Paris, Galerie Patrick Varnier
2001 – Paris, FIAC, Galerie Thessa Herold
– Issy-les-Moulineaux, Médiathèque, exposition
Salah Stétié
2002 – Madrid, ARCO, Galerie Thessa Herold
– Paris, FIAC, Galerie Thessa Herold
2004 – Paris, FIAC, Galerie Thessa Herold
– Marnay sur Seine, CAMAC, Ars et Locus, «
Espace: tension et structure
»
2005 – FIAC, Paris, Galerie Tessa Herold
– Galerie Patrick Varnier, Paris
2006 – FIAC, Paris, Galerie Tessa Herold
– MIART, Milan, Galerie Tessa Herold
– ARTPARIS, Galerie Tessa Herold
– Fondation Coubertin et Ars & Locus Institut, St.Remy-lès-chevreuse, « Le spectre des jardins »
– Edition: « A claire voix », avec le poète Jean Clarence Lambert, Ed. Livres pauvres, livres riches
2007 – Galerie Patrick Varnier, Paris
– ACI de l’Yonne (Artistes contemporains Icaunais)
– ARTPARIS, Galerie Tessa Herold
2008 – « Cosmos », Johnson et Johnson, Issy-les-Moulinaux
– ARTPARIS, Galerie Tessa Herold
– Galerie Pascal Lorain, Paris
– Editions:
– « Leberon », avec le poète occitan Roland Pecout
– « Laisses de la mer trop tendre », avec la poètesse Christine Givry Ed. RLD, Paris
2009 – « Regards de peintres sur la nature », Chapelle Saint Liberal, Brive, dept.19
– « Dessin », Galerie Abelard, Sens, dpt.89
– Studio 23, Michery, dpt. 89
– Galerie Milenarts, Belgique « Invitation au voyage »
– « SoftArt », Seoul, Corée
– Edition : Projet de livre sur l’œuvre de 130m2, du plafond du Théâtre de Lunéville (1998), Auteur : Frédérique Villemur, Ed. Actes Sud.
2011
2013 – « Salah Stétié et les peintres », Musée Paul Valery, Sète.
– « Salah Stétié », Manuscrits et livres d’artistes,
Bibliothèque Nationale de France, François Mitterrand, Paris
– ArtParis, Grand Palais, Galerie Guillaume
– « Trente artistes en cause », Atelier Cantoisel, Joigny
– « Les livres de l’or pauvres », Château de Lucinges
– Ville de Troyes, Hôtel-Dieu-le-Comte, exposition permanente
de préfiguration de la « Cité du Vitrail »
2014 – Ville de Joigny, exposition du Cercle du Mont Cenis à l’Espace Jean de Joigny
– Galerie Caron Bedout, Villeneuve-sur-Yonne.
– Les peintres et le vitrail, Centre international du vitrail, Chartres.
2017 – Galerie Caron Bedout, Bourron Marlotte.
2018 – Paris, Galerie Guillaume
Exposition anniversaire des 15 ans de la galerie
2019 – Exposition : « AR(T)BRE »
Espace Phil’ARTS, Commune de Filière (74) France
2023 – Paris, Galerie Guillaume : Exposition anniversaire des 20 ans de la galerie : « 20 ans déjà! »
– Saint Julien du Sault (89), Studio 5 / Art contemporain : Inauguration
– Paris, Galerie Guillaume : Exposition « La joie et rien d’autre »
2023 – Paris, Galerie Guillaume : « La joie et rien d’autre », Exposition de groupe
1975 – Décors de théâtre, avec Gérard Garouste et Pilippe Starck, pour la première pièce de David Rochline « A toutes les Gloires de France »
1984 – Affiche de l’exposition « Genèse, Paysages et fractals », Jackson Iollas Gallery à New-York
1990 – Sens, plans du jardin du Lycée Pierre et Marie Curie, architecte Didier Michelon, architecte-paysagiste Louis Maunoury
1991 – Auxerre, œuvres pour le bureau du Président du Conseil Général de l’Yonne, architecte Didier Michelon
1991-1993 – Chartres, plan d’aménagement des jardins de la Cathédrale, architecte Guy Siefert
1992 – Montpellier, Théâtre Municipal, décors pour l’opéra Faust de Gounod, mise en scène de Jean-Paul Lucet
1994 – Paron, œuvre monumentale pour le Collège André Malraux, architectes Pierre Soria et Michel Dusolle
– Lyon-Gerland, œuvres pour le hall d’entrée du siège social européen de Pasteur-Merieux-MSD, architecte Albert Constantin
1995 – Le Mans, œuvres pour l’Institut supérieur des matériaux, architectes Philippe Duverger et Daniel Saintagnan
1996 – Joigny, tapisserie pour le hall de la salle Claude Debussy, TISCA, ateliers SFP, architecte Didier Michelon
1997 – Pont-Rémy, œuvres pour la société TDI
1998 – Lunéville, peintures monumentales pour le plafond de la galerie d’accueil du théâtre, architecte Guy Siefert, architecte ingénieur-éclairagiste Yann Desforges
– Lyon-Ecully,projet d’une œuvre pour les laboratoires de la Police technique et scientifique, architecte Albert Constantin et Michel Remon
– Nancy, projet de plafond pour la rénovation de la pharmacie du Gingko pour le centenaire de l’Ecole de Nancy d’Art Nouveau, architecte Guy Siefert, architecte éclairagiste Yann Desforges
– Baden-Württemberg, œuvres pour le Seniorenzentrum d’Aidlingen, architectes Hans Peter Walhers et Franz Haibt
2001 – Projet d’ œuvres pour l’ornementation du bureau du maire de Joigny, architecte Didier Michelon
2002 « Invité en Résidence» par la ville de Lodève, pour un projet libre qui sera présenté dans le cadre d’une exposition de ses œuvres en 2005
2003 – Tapisserie pour le collège de St-Valérien, Conseil Général de l’Yonne (atelier Tisca), Architecte Didier Michelon
2004 – Projet d’une œuvre pour la Trésorerie Générale du Rhône Lyon, architecte Albert Constantin
2005 – Tapisserie pour le Collège du Gâtinais en Bourgogne, (un pour cent artistique), « Phoebus », Conseil Général de l’Yonne, Architecte Didier Michelon
2006 – Vitraux pour l’église de Bouzy en Champagne, Technique révolutionnaire sans métal et sans plomb, en première mondiale, par Antoine Benoit, Maître Verrier
2007 – 4 œuvres pour l’IES de Sens (Institut d’enseignement Supérieur), (un pour cent artistique) Conseil Général de l’Yonne, Architecte Didier Michelon
2009 – Vitraux (1ére phase: 4 sur 12) pour la restauration de l’église d’Ecueil -dept.51, technique Antoine Benoit Maître Verrier, Architecte Pierre Weiler, Paris
2010 – Maquette d’un vitrail (45m2) pour la chapelle du Collège St Joseph à Reims
– projet et 4 maquettes pour des vitraux en l’église Notre Dame de Beaumont-les-Autels, -dept.28
– Ensemble de 6 œuvres pour la maison d’un collectionneur en Suisse
2012 – Réalisation de vingt et un vitraux pour la chapelle du collège Saint Joseph et l’ARIES, à Reims, Atelier Simon-Marq et Fort Royal, Architecte Pierre Weiler
2017 – Réalisation des treize vitraux pour l’église de Longuesse, Atelier Simon-Marq et Fort Royal, Architecte Pierre Weiler
2020 – Projet d’un vitrail pour la chapelle de Turlande à Paulhenc (Cantal), Architecte Pierre Weiler
– Projet de 5 vitraux pour une chapelle privée à l’Hôpital, Saint-Cirgues-de-Malbert (Cantal), Architecte Pierre Weiler
2024 – Réalisation de 14 vitraux pour l’église du Sacré-Coeur à Genève, Atelier Simon-Marq
- Lauréat du Grand Prix International d’art contemporain de Monaco, 1987
- Commandeur de l’Ordre du Croissant de la Grande Comore, 2011
- Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres, 2019
Dans l'atelier
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